Quand Marie passe dans le shaker il en ressort Aimer
Du coq à l'âne
--> Pourquoi ?
Je ne sais pas pourquoi je suis si triste tout à coup. Si lasse. J'ai même pas mal au ventre. J'ai mal partout ailleurs. Je suis triste. Sans raison. Pensive. Mais à quoi ?
Sur scène je donne le change, comme j'ai si bien appris à le faire. Je remplace Sophie et je joue le sketch des Vamps avec Éléonore.
Je n'ai plus très envie de partir. Pas envie de m'éloigner d'Elle, de Notre ville, de la possibilité de se croiser au coin d'une rue et que même si cette femme là-bas n'est pas Elle, me dire que c'est possible. Là-bas ce ne sera pas possible.
Bon je serais bien occupée.
Mais c'est toujours comme ça.
Aujourd'hui j'ai le coeur serré et l'impression que ça ne s'arrêtera plus jamais.
Alors que si.
Je me regarde dans le miroir, je me place bien devant, mais je ne me vois pas. Juste le reflet du mur blanc, de la plante, du meuble à tiroirs. Où suis-je ? Suis-je si pensive que même mon image a disparu ?
Au moment du deuxième numéro du spectacle, ceux qui appartiennent à mon groupe -c'est à dire à ceux qui entrent en scène avec moi- sont partis sans moi.
Je suis restée là, les bras ballants, une tétine dans la bouche, mes cheveux rammenés sur le haut de ma tête en une sorte de palmier, avec une grosse envie de pleurer dans la gorge.
Je suis retournée dans la loge, j'ai arraché le chouchou de mes cheveux, j'ai baissé la tête. J'ai attrapé mon gavroche beige et me le suis enfoncé sur la tête, pour que l'on ne voit plus mes yeux. Pour qu'on ne me voit plus du tout.
Un jour quelqu'un m'a dit "Tu as marqué ma vie, Tu es quelqu'un pour moi. Tu existes !".
Alors c'est vrai ? J'existe moi aussi ?
Les femmes enceintes me font peur. Elles m'effraient.
J'ai déjà écrit cette phrase il y a bien longtemps sur mon carnet à spirales.
Mais elle m'est revenue tout à l'heure, sur le chemin du retour.
De toutes façons (c'est quand même plus joli "anyway". J'adore ce mot), j'ai bien le droit de passer du coq à l'âne. Vous ne m'en voudrez pas. Vous avez l'habitude.
Oh pourquoi ?
Pourquoi ai-je peur du feu ?
Pourquoi est-ce que je n'aime pas la violence ?
Pourquoi est-ce que d'autres corps se sont aimés ici ?
Pourquoi est-ce que le mien n'a-t-il pas répondu ?
Pourquoi suis-je si fatiguée ?
Pourquoi ces mots qui sont dans ma tête ne veulent-ils pas (ou ne peuvent) sortir ?
Sur scène je donne le change, comme j'ai si bien appris à le faire. Je remplace Sophie et je joue le sketch des Vamps avec Éléonore.
Je n'ai plus très envie de partir. Pas envie de m'éloigner d'Elle, de Notre ville, de la possibilité de se croiser au coin d'une rue et que même si cette femme là-bas n'est pas Elle, me dire que c'est possible. Là-bas ce ne sera pas possible.
Bon je serais bien occupée.
Mais c'est toujours comme ça.
Aujourd'hui j'ai le coeur serré et l'impression que ça ne s'arrêtera plus jamais.
Alors que si.
Je me regarde dans le miroir, je me place bien devant, mais je ne me vois pas. Juste le reflet du mur blanc, de la plante, du meuble à tiroirs. Où suis-je ? Suis-je si pensive que même mon image a disparu ?
Au moment du deuxième numéro du spectacle, ceux qui appartiennent à mon groupe -c'est à dire à ceux qui entrent en scène avec moi- sont partis sans moi.
Je suis restée là, les bras ballants, une tétine dans la bouche, mes cheveux rammenés sur le haut de ma tête en une sorte de palmier, avec une grosse envie de pleurer dans la gorge.
Je suis retournée dans la loge, j'ai arraché le chouchou de mes cheveux, j'ai baissé la tête. J'ai attrapé mon gavroche beige et me le suis enfoncé sur la tête, pour que l'on ne voit plus mes yeux. Pour qu'on ne me voit plus du tout.
Un jour quelqu'un m'a dit "Tu as marqué ma vie, Tu es quelqu'un pour moi. Tu existes !".
Alors c'est vrai ? J'existe moi aussi ?
Les femmes enceintes me font peur. Elles m'effraient.
J'ai déjà écrit cette phrase il y a bien longtemps sur mon carnet à spirales.
Mais elle m'est revenue tout à l'heure, sur le chemin du retour.
De toutes façons (c'est quand même plus joli "anyway". J'adore ce mot), j'ai bien le droit de passer du coq à l'âne. Vous ne m'en voudrez pas. Vous avez l'habitude.
Oh pourquoi ?
Pourquoi ai-je peur du feu ?
Pourquoi est-ce que je n'aime pas la violence ?
Pourquoi est-ce que d'autres corps se sont aimés ici ?
Pourquoi est-ce que le mien n'a-t-il pas répondu ?
Pourquoi suis-je si fatiguée ?
Pourquoi ces mots qui sont dans ma tête ne veulent-ils pas (ou ne peuvent) sortir ?
Ecrit par rafa-elle, le Vendredi 23 Juin 2006, 18:30 dans la rubrique Autre Chose.
Commentaires :
Re: Re:
Oh non, j'ai horreur qu'on rougisse de mes compliment... :(
Sinon, ca va bien ^^ même si j'marche bizarrement et que j'ai une balafre a la lèvre, ma dent a été réparée... et je danse plus la javanaise quand je mange! J'ai eu de la chance... je te remercierai jamais assez de ta présence... même si pendant l'alitement, j'ai pensé a quelqu'un d'autre... Comme j'aurais voulu qu'il soit la, lui aussi....
.....
désolé, ce genre de chose est plus fort que moi ^^
je t'embrasse... j'aimerais e revoir avant de partir...
Sinon, ca va bien ^^ même si j'marche bizarrement et que j'ai une balafre a la lèvre, ma dent a été réparée... et je danse plus la javanaise quand je mange! J'ai eu de la chance... je te remercierai jamais assez de ta présence... même si pendant l'alitement, j'ai pensé a quelqu'un d'autre... Comme j'aurais voulu qu'il soit la, lui aussi....
.....
désolé, ce genre de chose est plus fort que moi ^^
je t'embrasse... j'aimerais e revoir avant de partir...
ça me laisse bien pensif cet article. (mais j'ai tout de même remarqué le changement de photos sur la bannière, là à droite, et j'aime bien d'ailleurs l'idée de ta silhouette...)
alors je vais répondre moi aussi du cot cot au hi han ;)
tu existes de la façon la plus belle car quelqu'un t'aime, et chose merveilleuse entre toutes : tu l'aimes aussi ! :D
tu appartiens donc à la réalité, mais on sait bien que celle-ci a des côtés durs, tranchants, et qu'elle n'aime pas quand on la délaisse pour lui préférer une bulle dans un ailleurs : alors quand on retombe sur terre, ça fait mal...
mais n'oublie pas que ta réalité aussi (et surtout !!) c'est l'amour :)
pour les départs, crois-en l'expérience du voyageur que je suis : le plus dur c'est le moment du départ, et aussi ces moments avant où on imagine l'absence et qu'on la compare à un vide ; après, quand on est sur place, on est ailleurs justement, dans du concret et non du vide, et on s'adapte. Dis-toi que l'esprit humain a d'immenses facultés d'adaptation et de survie. Alors si tu dis que tu seras bien occupée, voilà une bonne chose : c'est l'inactivité et le ruminement des pensées sombres qui pèsent et qui minent le moral. Note donc sur ton carnet : penser à sourire tous les jours :)
on ne doit jamais en vouloir à quelqu'un de s'exprimer, bien au contraire : c'est le manque de communication, de dialogue (= parler des deux côtés en s'écoutant mutuellement) qui détruit et fait du mal.
par contre, et cela te concerne d'après ta dernière phrase, tu peux très bien t'exprimer sans les mots avec ceux qui te connaissent très bien (sans oublier la personne que tu aimes : elle, elle saura toujours t'entendre même si tu ne dis rien) : le langage de l'implicite peut parfois être très fort, et se comprendre au-delà des mots est une marque forte d'amitié, d'amour, de connaissance de l'autre. Le dialogue peut exister sans la parole, ne t'inquiète pas. (et puis on connaît bien l'inverse : ceux qui parlent trop, et qui ne disent rien en fait, et pire, qui n'écoutent pas en face !! tttsss ! ça ne sera jamais toi ça, pas de soucis, chuuuut)
tu auras la réponse à tes questions en continuant ton chemin, celui de ta vie, et aussi celui de ton amour pour Elle.
Elle sera là, Elle t'aime, donc Elle te rassurera.
En tout cas, ne change pas, moi je te trouve très bien comme tu es.
Pourquoi je te lis ?
Parce que je me sens bien auprès de toi :)
Alors merci à toi jolie rafa d'être qui tu es ~~~~~~
alors je vais répondre moi aussi du cot cot au hi han ;)
tu existes de la façon la plus belle car quelqu'un t'aime, et chose merveilleuse entre toutes : tu l'aimes aussi ! :D
tu appartiens donc à la réalité, mais on sait bien que celle-ci a des côtés durs, tranchants, et qu'elle n'aime pas quand on la délaisse pour lui préférer une bulle dans un ailleurs : alors quand on retombe sur terre, ça fait mal...
mais n'oublie pas que ta réalité aussi (et surtout !!) c'est l'amour :)
pour les départs, crois-en l'expérience du voyageur que je suis : le plus dur c'est le moment du départ, et aussi ces moments avant où on imagine l'absence et qu'on la compare à un vide ; après, quand on est sur place, on est ailleurs justement, dans du concret et non du vide, et on s'adapte. Dis-toi que l'esprit humain a d'immenses facultés d'adaptation et de survie. Alors si tu dis que tu seras bien occupée, voilà une bonne chose : c'est l'inactivité et le ruminement des pensées sombres qui pèsent et qui minent le moral. Note donc sur ton carnet : penser à sourire tous les jours :)
on ne doit jamais en vouloir à quelqu'un de s'exprimer, bien au contraire : c'est le manque de communication, de dialogue (= parler des deux côtés en s'écoutant mutuellement) qui détruit et fait du mal.
par contre, et cela te concerne d'après ta dernière phrase, tu peux très bien t'exprimer sans les mots avec ceux qui te connaissent très bien (sans oublier la personne que tu aimes : elle, elle saura toujours t'entendre même si tu ne dis rien) : le langage de l'implicite peut parfois être très fort, et se comprendre au-delà des mots est une marque forte d'amitié, d'amour, de connaissance de l'autre. Le dialogue peut exister sans la parole, ne t'inquiète pas. (et puis on connaît bien l'inverse : ceux qui parlent trop, et qui ne disent rien en fait, et pire, qui n'écoutent pas en face !! tttsss ! ça ne sera jamais toi ça, pas de soucis, chuuuut)
tu auras la réponse à tes questions en continuant ton chemin, celui de ta vie, et aussi celui de ton amour pour Elle.
Elle sera là, Elle t'aime, donc Elle te rassurera.
En tout cas, ne change pas, moi je te trouve très bien comme tu es.
Pourquoi je te lis ?
Parce que je me sens bien auprès de toi :)
Alors merci à toi jolie rafa d'être qui tu es ~~~~~~
Re:
héééé oui....
J'aime bien tes commentaires parce que souvent tu me cites, puis tu commentes après.
je trouve ça bien parce que ça montre que tu as lu, que tu as été touchée, et pas forcément par la phrase que tout le monde remarque.
ça j'aime drôlement bien !
;)
J'aime bien tes commentaires parce que souvent tu me cites, puis tu commentes après.
je trouve ça bien parce que ça montre que tu as lu, que tu as été touchée, et pas forcément par la phrase que tout le monde remarque.
ça j'aime drôlement bien !
;)
Re: Re:
:D
Et moi j'aime drolement bien ta paire de chaussures rouge à pois. Et puis, il y a toujours des phrases qui me frappent plus que d'autres. Et chez toi, c'est souvent celles qui semblent "passe-partout", les plus anodines...
Et moi j'aime drolement bien ta paire de chaussures rouge à pois. Et puis, il y a toujours des phrases qui me frappent plus que d'autres. Et chez toi, c'est souvent celles qui semblent "passe-partout", les plus anodines...
Re: Re: Re:
Oui c'est pour aller avec la coiffure Minnie Mouse de Ninou
:-)
Merci d'être toi ma cioralette
:-)
Merci d'être toi ma cioralette
Re: Re: Re: Re:
Ah oui... La coiffure Minnie Mouse de Ninou... C'est vrai que vous seriez drôlement bien assorties comme çà! ;)
De rien. Je fais ce que je peux! ^^
BzOo
De rien. Je fais ce que je peux! ^^
BzOo
wolf-rayet
Tu m'as croisé, et depuis je ne t'ai jamais oublié, pas a un seul moment. Ton regard bleu et ton sourire qui reflète tout l'amour qui es en toi, ne m'ont jamais quittés. Pour moi, tu es le monde... Un monde meilleur, un monde d'amour...
[Marie, a la présidennnnnce!]